[Event 2 - Part I] - Il était une fois … (ouvert à Poudlard)

Helga & Co

Dans un élan de mécontentement et d’émotion impulsive, la mise en place d’une vérification de chaque baguette apparut comme une évidence. Si chaque élève se retrouvait dans la situation où leur dernier sortilège serait dévoilé, cela garantirait des preuves suffisantes afin d’incriminer les coupables d’une telle agression. Néanmoins... Même si la suggestion était pertinente, elle n’en était pas moins complexe à effectuer. Comme l’avait si bien dit Rowena, cela serait particulièrement fastidieux à mettre en place. Bien que cette décision risquerait de faire couler beaucoup d’encre par son côté extrême et intrusif, il n’y avait pas nécessairement de place pour l’intimité ou le respect de la vie privée dans une situation comme celle-ci. Du moins, ce fut ton point de vue dans ce torrent de mécontentement qui t’avait accaparé.

Bien... Après un instant de recul et surtout d’introspection, il était clair que la vérification demeurait effectivement une très mauvaise idée. Il allait s’en dire que l’avis du Conseil te laissait purement indifférente. Il ne fallait pas omettre que c’était ce même Conseil qui avait jugé ta propre famille “traître à son sang” et qu’il désirait empêcher les né-moldus ainsi que sang-mêlés d’étudier au sein même de l’école. Leur opinion n’avait donc pas lieu d’être et n’était en rien pertinent.  Malgré tout, il serait imprudent d’omettre l’impact que pouvait avoir cette institution qui régissait la population sorcière, en dépit de toute pensée anarchiste...
La décision de fermeture temporaire fut mise sur le tapis, tu ne t’y étais pas opposée. Chaque information ou témoignage devait être filtré afin de tirer le vrai du faux. Cette tension te mettait particulièrement mal à l’aise, les altercations et l’injustice avaient un effet néfaste sur ton corps et ton esprit. Prenant une grande inspiration, tes iris se posèrent sur les élèves de ta maison. Il y avait malgré tout une bonne partie d’eux qui n’étaient pas d’ascendance pure. Même si la présomption d’innocence restait inchangée, le doute s’installait dans tes songes. Ignorant les raisons d’une plausible querelle, il était difficile d’anticiper ou même de ficeler une justification qui expliquerait un tel débordement.

Acquiesçant finalement aux dires de Rowena, tu n’eus le temps d’interpeller Salazar que celui-ci avait quitté la grande salle. Tes sourcils se froncèrent de questionnement... Certes, tes mots ont dépassé invraisemblablement ta pensée, sous le coup de la pression ainsi que du stress... Cette distance naissante ne te plaisait pas. Tu estimais que les fondateurs et amis devaient rester soudés en toute circonstance. Ainsi... tu optais pour une prochaine discussion dans le but d’une réconciliation. Pour l’heure, tu attendis que les quelques interrogations soient posées à la Directrice Serdaigle avant de faire le compte de tes propres élèves... Ne constatant aucun absent, tu proposais au reste des directeurs d’inviter les élèves à rejoindre leur dortoir. Olympea était inconsciente, sa parole devait être entendue. Peut être qu’elle pourra donner le nom de ses agresseurs et ainsi éviter une enquête trop longue et fastidieuse. Du moins... dans le meilleur des cas. Il suffirait que la pauvrette s’éteigne pendant la nuit des suites de sa chute et le déluge s’emparera de l’école... Le Conseil pourra avoir l’excuse nécessaire pour s’immiscer dans les affaires de l’école en tournant au ridicule le corps enseignant et directorial...  

By Feloe

Il était une fois...

Rowena & Fondateurs & Élèves

Tu n’aimes pas agir de la sorte. Mais tu n’as pas le choix. Une agression a eu lieu entre ses murs, ce château qui t’appartient. Si tu ne te trouvais pas devant autant de monde, tu te serais effondré. C’est un coup dur pour ce lieu que toi et les fondateurs voulaient calme et propices à l’enseignement et l’éducation. Pourtant, tu restes debout, droite. Tu essaies de rester neutre, mais tu ne le peux pas. Tu ne dois pas. Tu étais droite, tu étais fixe et tu ne lâches pas prise. Tu te dois de rester calme face à la situation, face aux élèves. Tu étais devant tout le monde et tu avais donné tes consignes. Elles étaient désormais claires et aucune autre dérogation ne sera fourni. Tu es la propriétaire légitime de Poudlard et il est normal que chacune des pièces qui se trouvent entre ses murs t’écoutent et agissent en conséquence de tes paroles. Tu les ressentais vibrer à travers tes sentiments, tes mots. Mais cela ne veut pas dire que tu n’es pas capable de défendre cette demeure envers et contre tous.

Tu observes tous les élèves dont les échos et les murmures sont à tes oreilles. Tu attends les questions alors que tu avais vu ton ami fondateur quitter la pièce. Les prochaines semaines allaient être dures, tu le savais. Le Conseil allait probablement débarquer pour réclamer des explications. Une jeune Poufsouffle prend alors la parole et tu poses ton regard sur elle. Elle t’explique qu’elle est en soutien à l’infirmerie et elle demande si elle peut aller aider ton mari à l’infirmerie. Mais tu sais que la jeune élève est déjà prise en charge puisque tu l’as vu. Tu ne connais pas encore l’état définitif de la jeune élève et tu t’en inquiéteras plus tard. Tu avais des devoirs envers les élèves. Tu essaies de te montrer rassurante car autant dire que tu ne t’attendais pas à ce que cela se déroule dans les murs. A croire que tu vas devoir encore renforcer la sécurité des lieux. Tu t’approches d’elle simplement et tu te mets à sa hauteur, tu tentes de sourire avec affection.

« - Soyez tranquille, Miss Chevalley. Sire Serdaigle est déjà bien entouré. Vous pouvez vous reposer pour aujourd’hui. Je vais parler avec votre directrice de maison et Sire Serdaigle afin qu’il vous fournisse une dérogation pour aller le seconder à compter de demain sauf si ce dernier s’y oppose. »

Tu es quelqu’un de prévoyante et tu avais donné des consignes strictes. Tu ne peux plus faire marche arrière. Tu devais assurer la protection de ses élèves et vérifier que cela ne gêne pas leurs études au sein de ton projet, de celui des fondateurs. Tu ne veux pas que cela s’arrête brusquement. Tu t’y refuses. Puis, tu te relèves afin d’observer autour de toi. Puis, tu réponds aux questions à ceux qui ressentent le besoin de réponse. Puis ton amie et directrice de Poufsouffle invite alors les élèves à quitter la Grande salle pour rejoindre les dortoirs. Tu laisses les élèves partir et tu lâches un soupir avant de venir t’asseoir sur ton siège. Bien que Helga soit présente, tu craques et tu n’arrives à te retenir en présence de ton amie qui te rassure et qui te soutient. Tu allais avoir besoin de la présence de tes trois amis et de ta famille. Tu as peur, mais tu évites de le montrer. Tu as toujours été une femme forte et tu comptes bien le rester. Puis, après un moment à discuter, tu quittes la Grande Salle avec Helga où tu iras discuter loin des yeux et des oreilles des élèves.

By Feloe